Le téléphone sonne. Il est à vos côtés. Vous le regardez et une émotion violente et irraisonnée s’installe aussitôt.
Bien sûr le nom de l’appelant s’affiche. Vous le connaissez, vous êtes en terrain connu.
Pour autant, la peur vous paralyse. La panique s’installe : respiration et pouls accélérés, concentration impossible… voire vertiges et autres complications.
Vous ne savez pas pourquoi, mais c’est plus fort que vous.
Alors vous laissez sonner… et vous passez à côté de ce contact, qui aurait pu être un bon moment, voire une belle opportunité.
Vous avez beau vous raisonner, c’est vraiment plus fort que vous.
Et le téléphone sonne encore.
C’est l’enfer qui appelle…
J’évoque le téléphone, mais vous pouvez souffrir d’un mécanisme phobique dans plein d’autres circonstances.
C’est ainsi que je rencontre fréquemment des personnes qui souffrent de phobies
- des animaux : peur des requins, des grenouilles, des pigeons, des araignées…
- de l’environnement : peur du vide, de la foule, de l’avion, de l’ascenseur, d’un pont, de l’auroiute…
- corporelles : peur de vomir, de faire du bruit, des piqures…
- et bien d’autres
Au fond, hors du déclencheur de la phobie, vous vivez tout à fait normalement.
Pour autant, une peur s’est engrammée depuis très longtemps. Elle est apparue à une occasion précise, que vous avez oubliée.
Mais votre inconscient s’en souvient, lui !
Et il veille, il surveille !
Que survienne un déclencheur, il vous protègera par un ensemble de manœuvres d’évitement, qui se mettront immédiatement (et brutalement) en place.
Face à une phobie, des solutions existent. L’hypnose bien sûr,
souvent couplée à d’autres techniques :
- Programmation Neuro Linguistique (PNL)
- thérapie comportementale
- approche cognitive sur les pensées et émotions sous-jacentes
- exposition progressive au risque…
Une fois trouvée la bonne méthode, la phobie disparait complètement.
Comptez généralement deux séances (et trois dans les cas plus “coriaces”).