Peurs et phobies
Anxiété
L’anxiété pourrait se résumer à une futurisation négative : “tout à l’heure, peut-être qu’on m’aura volé la voiture, que la clé va se casser, que je n’aurai pas de solution…”
Vous pensez à la souffrance apportée par cette situation projetée ; immédiatement, la peur s’installe… En termes de conséquences, la vie est alors faite d’inquiétude permanente, de méfiance, de contrôle, avec des épisodes de retrait de la vie sociale, voire des atteintes corporelles (troubles paniques).
En première intention, une approche cognitive rassurera les sujets qui ont “besoin de comprendre” : la nature et le rôle des émotions, avec un centrage sur le dialogue avec sa peur.
Puis l’hypnose et la PNL permettront de “déprogrammer” les souvenirs et habitudes.
Des prescriptions de tâches (avec exposition progressive au risque) viendront compléter le tableau.
Phobies
Il existe des centaines de phobies : peur des pigeons, de vomir, de monter dans un avion, du vide, de mourir enfermé… Quelle est la vôtre ?
La phobie est typiquement une peur panique en lien avec une situation : le seul fait d’évoquer la situation déclenche un panique physiologique importante : transpiration, hausse du pouls et de la respiration, recherche de solutions pour fuir…
Contrairement à l’anxiété, il n’y a pas d’anticipation ; juste le constat d’une situation.
Il s’en suit des troubles paniques importants, incontrôlables, jusqu’à éloignement de la source. Une phobie peut en cacher une autre : il n’est pas rare qu’il faille en traiter plusieurs.
On dit que la phobie trouverait son origine dans un “apprentissage émotionnel”, c’est-à-dire d’une émotion de peur à un moment précis, qui s’est ancrée en une fois… et qui est désormais installée.
Dans la phobie, le frein, c’est plutôt le manque d’imagination ou projection positive : tellement englué dans les conséquences de sa phobie, le sujet a du mal à croire qu’il pourrait demain vivre une vie différente, plus légère. S’ajoute la croyance que les situations installées auront du mal à partir (voire que ce n’est pas possible) …
Inutile de faire appel à la compréhension pour un phénomène neurologique, dont au fond on ne sait pas grand-chose. L’hypnose sera la voie royale pour ce type de pathologie. Des prescriptions de tâches (avec exposition progressive au risque) viendront compléter le tableau.